L’ostéopathe, lorsqu’il reçoit un.e adolescent.e en consultation, doit prendre en considération ses problématiques bio-psycho-sociales spécifiques et parfois complexes.
L’adolescence est en effet une phase transitoire du développement, de la puberté à l’âge adulte (de 10 à 19 ans selon l’Organisation Mondiale de la Santé - OMS), qui peut être inconfortable pour l’adolescent.e au premier chef, mais aussi son entourage.
C’est une période de profonds et rapides changements physiques et psychiques, qui ont des répercussions sur le plan social : malentendus, sentiment d’incompréhension, conflits, crises, ruptures…
Comme pour les parents, les éducateurs, les enseignants qui entourent l’adolescent.e et l’accompagnent, les soignants, et parmi eux les ostéopathes, doivent essayer de s’ajuster à lui.
Votre ostéopathe connait les caractéristiques propres à l’adolescence sur les plans anatomique, physiologique et pathologique, mais également sur le plan psychologique, pour s’accorder avec lui afin de répondre à ses besoins spécifiques.
Il agit en collaboration avec sa famille, son pédiatre, son médecin généraliste, son psychologue, son orthodontiste...
Certain.e.s adolescent.e.s, qui connaissent l’ostéopathie depuis leur enfance ou ont été conseillé.e.s par un membre de leur groupe d’amis, demandent spontanément à leurs parents de prendre rendez-vous avec leur ostéopathe.
Quelquefois, en quittant l’enfance, on préfère consulter une plutôt qu’un ostéopathe. Il faut savoir l’entendre (et parfois le demander pour pouvoir l’entendre).
D’autres fois, après avoir insisté, essuyé son refus (surtout quand il/elle ne connait pas l’ostéopathie, et même s’il/elle l’a expérimentée avec satisfaction pendant son enfance), il/elle accepte (enfin !) de venir en consultation chez l’ostéopathe.
Il est important qu’il/elle sache que l’on ne le/la forcera pas à se déshabiller davantage qu’il/elle ne le souhaite, et que l’on respectera son intimité et le secret professionnel.
Elle a débuté au CHU de Nantes, durant mes études de kinésithérapie, en intervenant dans le service de pédiatrie.
Elle s’est poursuivie pendant mon exercice professionnel hospitalier de la kinésithérapie en service de chirurgie.
Dans mon exercice en cabinet libéral, je reçois des adolescent.e.s depuis plus de 30 ans en tant qu’ostéopathe, après l'avoir fait pendant plus de 10 ans en tant que kinésithérapeute, (principalement en Rééducation Posturale Globale, issue de la méthode Mézières).
Dans le cadre de ma formation continue, j'ai obtenu :
J’ai également eu la chance de pouvoir observer des consultations de prise en charge de la douleur chez des adolescent.e.s :
J’ai enseigné l’observation de la posture, ainsi que ses relations avec le comportement, à travers l’étude des chaînes musculaires pendant plus de 15 ans à l’Institut Des Hautes Etudes Ostéopathiques (IDHEO) de Nantes.
Dans ce cadre, je dirige aussi des mémoires de fin d'études (à ce jour chez l'adolescent : un sur l'asthme).
J’occupe depuis 12 ans la fonction de vice-président de la Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique (SEROPP).
La SEROPP a pour objets de :
Elle est dotée d'un conseil scientifique, et est la seule association d'ostéopathie périnatale et pédiatrique membre de l'Osteopathic International Alliance (OIA), organisation ayant des relations officielles avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Elle est membre de l'Unité Pour l'Ostéopathie (UPO), seule organisation fédérative de l'ostéopathie en France.
Elle a été Partie prenante ayant rendu un avis dans la recommandation de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur la prévention des déformations crâniennes positionnelles et mort inattendue du nourrisson en 2020.